Près de 1 400 jeunes à recruter

conference-himo-creation-emploiPar Michèle FOGANG, Cameroon Tribune
Ils seront sollicités pour la réalisation des ouvrages de type Himo dans neuf communes du pays.
Les inondations, les routes crevassées et le sous-emploi en milieu jeunes ne seront plus qu’un lointain souvenir au sein de neuf collectivités territoriales décentralisées (CTD)
du Cameroun.
Vendredi dernier, elles ont signé des conventions de partenariat relatives à la réalisation des ouvrages démonstratifs de type Haute intensité de main d’œuvre (Himo) avec le ministre de l’Economie, de la Panification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Djoumessi. Au rang des bénéficiaires, les communes de Meïganga, Bertoua, Meyomessala, Nkongsamba, Okola, Bangou, Ndobian, Yaoundé VII et celle de Batcham.
Les travaux porteront entre autres, sur la réhabilitation des routes, les ouvrages de franchissement en maçonnerie, le pavage en pierres et le rechargement de la chaussée à l’aide de la latérite. Attendu de la réalisation de ces ouvrages, la création de près de 1385 emplois pour environ 650 millions de F de salaires cumulés et distribués. D’après Médard Kouatchou, coordonnateur national de l’unité technique Himo du Minepat, la réalisation de ces ouvrages et les salaires cumulés sont estimés à environ 2,55 milliards de F.
En effet, depuis 2012, le Minepat a entrepris de vulgariser l’approche Himo auprès des CTD à travers la réalisation d’ouvrages démonstratifs. « A ce jour, douze communes ont déjà bénéficié des financements pour la réalisation des différents ouvrages. Environ 1 500 emplois directs ont été crées, près de 500 millions de F de salaires versés aux travailleurs et 400 ouvriers non-qualifiés formés », s’est réjoui, Médard Kouatchou.
Un bilan élogieux qui a suscité l’engouement des maires. « Grâce à cette convention, nous allons pouvoir réhabiliter  un tronçon de notre route sur laquelle l’accès était devenu impossible. Elle va aussi favoriser la création d’emplois en éradiquant les fléaux sociaux en milieux jeunes », a déclaré Charles Nana, maire de la commune de Bangou. Autre objet de satisfaction, la réhabilition des ouvrages enclavés. «Nous avons enfin un début de solution pour résoudre les problèmes d’inondations, d’hygiène extra-domiciliaire qui créent  à leur tour, des problèmes de santé publique», a affirmé Augustin Tamba, maire de Yaoundé VII. Les ouvrages seront financés sur le Budget d’investissement public (BIP) 2015 et 2016. D’après le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, les fonds seront transférés dans les comptes des communes respectives ouverts à cet effet. Aussi a-t-il exhorté les récipiendaires à mener une gestion transparente des fonds et à utiliser de manière optimale la main d’œuvre et les matériaux locaux.

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