Plantain : le Congo veut plus
Par Alliance NYOBIA, Cameroon Tribune, 02-05-2014
Le ministre Bruno Jean Richard Itoua, émissaire de Brazzaville, était au Carbap le 29 avril.
Le ministre Bruno Jean Richard Itoua, émissaire de Brazzaville, était au Carbap le 29 avril.
L’hybride
Carbap 969 est une variété de plantain issue d’un croisement. Elle
résiste aux nématodes et aux charançons, ennemis redoutables de cette
culture. L’hybride 568 est également résistant, mais en plus précoce.
Ces variétés et bien d’autres ont été présentées le mardi 29 avril
dernier à Bruno Jean Richard Itoua, ministre congolais de la Recherche
scientifique et de l’Innovation technologique, en visite de travail au
Centre africain de recherche sur la banane plantain (Carbap) à Njombe,
dans le Moungo.
En
présence du ministre Madeleine Tchuinte, de la Recherche scientifique et
de l’Innovation, l’émissaire de Brazzaville a suivi diverses
explications sur les avancées de la recherche, les progrès réalisés
contre les maladies du plantain par le développement d’espèces plus
résistantes, etc. L’ajout de matières organiques, l’ablation de feuilles
malades, un bon drainage des champs sont quelques-unes des bonnes
pratiques élaborées par les scientifiques du Carbap. Des planteurs
locaux en bénéficient déjà, et ce savoir pourrait profiter aux
agriculteurs congolais.
« Le
plantain est le deuxième produit agricole le plus consommé au Congo
après le manioc : environ 30kg/an par habitant », dira Bruno Itoua lors
d’une réunion après la visite des champs et des laboratoires. Seulement,
l’offre reste faible. Or, relèvera-t-il, l’émergence à laquelle
aspirent différents pays africains passe, entre autres choses, par la
sécurité alimentaire. En outre, le plantain peut être un produit
stratégique en matière d’exportation, une source de devises appréciable.
Rappel fait par Madeleine Tchuinte, depuis 2006, le plantain est classé
par la Fao comme une culture à haute valeur commerciale.>>>
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