Se faire connaître, trouver des clients : partage de bonnes pratiques.

partage-de-bonnes-pratiquesIls sont heureux et leur activité tourne à plein régime. Comment font ces auto-entrepreneurs pour sortir du lot, trouver leurs clients et les fidéliser ? Ils nous livrent les bonnes pratiques qui ont fait leur succès.

Les 3 bonnes pratiques de Daniel Bricco :1. Quand on se lance en auto-entrepreneur, bien peaufiner son idée, c'est une clé du succès. N'hésitez pas à soigner le moindre détail pour vous rendre très différent des autres.

2. N'attendez pas pour faire parler de vous, autour de vous et dans les médias. En auto-entrepreneur, on peut foncer, on n'a rien à perdre.

3. Un bon client, c'est un client qui revient. Pensez à mettre en place des moyens concrets (forfaits, réductions, cadeaux) pour récompenser la fidélité.

On peut être auto-entrepreneur et passer à la télé

photoDBricco-2 Daniel Bricco, chauffeur privé, créateur de Sos bouger sans permis.

En 2012, Daniel entame une seconde vie. Pour ce jeune retraité, pas question de raccrocher. Aussi, lorsqu'un de ses amis, commercial itinérant, est frappé d'une suspension de permis de plusieurs mois, il le dépanne en devenant son chauffeur particulier. Et soudain, c'est la révélation. Du coup de main amical à la création d'une société de services, il n'y a qu'un tour de roue. Il proposera ses services à tous ceux qui ont un véhicule mais qui ne peuvent s'en servir, soit qu'ils aient perdu leur permis ou qu'ils ne soient pas en état de conduire.


Planète auto-entrepreneur (PAE) : Comment avez-vous réussi à faire parler de vous dans des médias aussi puissants que le JT de France 3, Le Dauphiné Libéré ou encore France Bleue Isère ?

Daniel Bricco (DB) : C'est d'abord le côté innovant du service qui suscite l'intérêt. J'ai appris qu'il existait des formules comparables en Hollande, mais pas en France. Le concept de Sos bouger sans permis est simple, on comprend vite son utilité. Et puis, il y a des dimensions sociales : services aux personnes âgées, sécurité routière, qui intéressent les médias. Je serai simple taxi, je n'aurais sans doute pas obtenu les mêmes résultats. Quand on se lance en auto-entrepreneur, bien peaufiner son idée, c'est une clé du succès. Jusque dans le moindre détail. Un exemple : pour que l'on retienne facilement mon adresse e-mail, j'ai mis des points partout : sos.bouger.sans.permis@orange.fr. Les points que justement mes clients ont perdus ou ne veulent pas perdre !

PAE : Tout-de-même, quand on démarre, même avec une bonne idée, ce n’est pas évident d’obtenir un reportage au JT de France 3... Vous aviez des introductions particulières ?

DB : Aucune. J'ai envoyé de nombreux mails qui présentaient rapidement mon activité un peu à l'aveugle. Certains destinataires dans les rédactions m'orientaient vers les bonnes personnes à contacter. Ainsi j'ai pu cibler plus précisément mes contacts. Ensuite, j'ai pris mon téléphone et j'y suis allé au feeling. Bien sûr, mieux vaut se préparer à ne pas toujours être bien reçu, mais avec de l'humour, de l'enthousiasme et un peu de patience, on arrive à passer les premiers barrages et après c'est gagné. Mes proches n'en revenaient pas. « Tu es à peine installé et tu envoies tout de suite du lourd ! ». C'est vrai que j'ai foncé : je n'avais rien à perdre.

PAE : Votre notoriété vous a donc amené des clients, comment faites-vous pour les fidéliser ?

DB : En plus des différentes options de services pour répondre à des attentes très diverses, j'ai mis en place un système de forfait très incitatif. Déjà mon coût horaire est très compétitif : 20€/heure et en plus, au-delà de la 25ème heure, il descend à 18€. A ces conditions, mes clients comprennent vite qu'ils auraient tort de se priver.

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