L’éthique a sa place dans les affaires

Par A.NGAPOUT et M.FOGANG, Cameroon Tribune, 15-04-2014
Un colloque international y relatif ouvert mardi à Yaoundé.
« Innovation, entrepreneuriat et éthique des affaires ». C’est sur ce thème que se sont penchés les universitaires et chefs d’entreprises nationaux et internationaux mardi au palais des Congrès de Yaoundé. C’était à l’occasion du tout premier colloque scientifique organisé par l’Ecole supérieure de commerce et de gestion des entreprises de Yaoundé (SUP de CO) en partenariat avec l’Institut des hautes études de Tunis.
Le tout sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, Jaques Fame Ndongo. Au cours de ces assises scientifiques qui ce se sont articulées autour de trois séquences, le colloque scientifique, les tables rondes et le prix de l’innovation,  il a été question d’analyser en profondeur des concepts et des pratiques du management en entreprises. En ouvrant les travaux le ministre Jaque Fame Ndongo, a exprimé sa satisfaction quant à cette initiative de l’Ecole supérieure de commerce et de gestion des entreprises (Sup de Co) qui interpelle, l’intelligentsia internationale par rapport aux problèmes de gouvernance des affaires. « Plus qu’une vision prospective ce colloque constitue une exigence pressante qu’impose les objectifs de développement assigné à l’enseignement supérieur », a-t-il déclaré.
Selon Jean-Pierre Mathieu, professeur à l’Université de Paris XIII, par ailleurs, président du comité d’organisation de l’événement, l’objectif est d’apporter un éclairage sur les modèles de réussite dans l’entrepreneuriat, l’éthique et l’innovation, et de questionner leur articulation avec la notion de risque, notamment en période de crise.  « L’enjeu d’un tel colloque est de contribuer au développement du Cameroun et des autres pays parce qu’il s’agit de transmettre un certain nombre de savoir scientifique adapté au sein des entreprises. Ceci en vue d’une bonne innovation de leurs structures », a-t-il expliqué.
Pendant les travaux, l’occasion a été donnée de faire évoluer les pratiques managériales au sein des entreprises qui pour la plupart sont spécialisées entre autres dans l’escroquerie financière et la recherche exagérée du profit. « Les universités sont engagés dans le processus mondial de l’économie du savoir, notamment la production des biens immatériels et la production des biens pratiques que l’on ne peut trouver qu’au contact des entreprises.>>>

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