L’Afrique évalue ses systèmes éducatifs à Yaoundé

Par Félicité BAHANE, Cameroon Tribune, 21-04-2014
Ouverture lundi au palais des Congrès de la 6e conférence des ministres de l’Education de l’Union africaine.
L’assemblée qui court jusqu’au 25 avril prochain au palais des Congrès de Yaoundé a pour thème : « La contribution de l’éducation à l’avènement d’une Afrique intégrée, paisible et prospère ». Les ministres en eux-mêmes se rencontrent vendredi prochain, jour de la clôture. En attendant, ce sont les partenaires au développement de l’Afrique qui ont lancé hier les travaux de la 6e conférence des ministres de l’Education de l’Union africaine (COMEDAF VI).
Il s’agit notamment  des représentants des Etats dont l’Allemagne, l’Inde, le Japon et des regroupements comme l’Union européenne. Il est question pour eux de voir comment ils peuvent soutenir les projets éducatifs en Afrique, notamment l’harmonisation des programmes de la jeune université panafricaine. Laquelle existe déjà dans cinq pays africains, dont le Cameroun. Voilà qui explique également pourquoi Yaoundé a été retenue pour abriter cette autre édition, deux ans après la précédente organisée à Abuja au Nigéria.
Au nom du ministre de l’Education de base, c’est le secrétaire général du Minedub qui a procédé au lancement officiel des travaux. Le Pr. Ivo Leke Tambo explique « l’éducation pour tous étant l’un des objectifs du millénaire pour le développement, il est important qu’à moins un an de l’échéance 2015, l’Afrique puisse se concerter pour lever les freins à ce noble objectif ». Il est donc attendu, dès aujourd’hui, la rencontre des experts en éducation, pour le partage d’informations et d’expériences, et apprécier les visions et priorités collectives en matière d’éducation de l’Afrique. Une vision collective d’ailleurs inscrite dans le plan d’action de la deuxième décennie de l’éducation pour l’Afrique 2006-2015.
La rencontre de Yaoundé va permettre de discuter des progrès accomplis à ce jour dans la mise en œuvre de ce Plan d’action et du suivi des décisions prises lors de la dernière conférence. Le devenir de l’université panafricaine devra également focaliser les attentions. L’objectif étant d’assurer l'employabilité des apprenants, améliorer la cohérence et la gestion de l'offre de formation. La branche camerounaise offre pour sa part des formations en gouvernance, interprétariat et traduction. Les cours sont dispensés dans les deux universités de Yaoundé I et II et de Buea.

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