Front commun anti-criminalité

Par Mireille ONANA, Cameroon Tribune, 23-04-2014
Un atelier d’élaboration de politiques communes s’achève ce jeudi à Douala.
Après Bujumbura au Burundi et Pointe Noire au Congo-Brazzaville, Douala vient d’abriter l’atelier sur le diagnostic de la criminalité et la coopération transfrontalière en Afrique centrale. Depuis mardi et ce jusqu’à ce jeudi 24 avril, des spécialistes vont travailler à la mise sur pied d’une politique commune pour contrer les bandits de tout poil.
Marcel Yves Mapangou Moussadi, expert en sécurité frontalière représentant le Sg de la Ceeac Ahmad Allam-Mi, a expliqué dans son allocution que les derniers développements de la criminalité transfrontalière et leur impact dans la sous-région ont donné naissance à un certain nombre des conflits, en particulier dans les zones possédant d’importantes ressources naturelles.
Cette situation difficile impose de débattre sur des nouvelles approches de lutte, amène à examiner la façon dont les services chargés de lutte contre la criminalité doivent contribuer à l’élaboration des politiques publiques de sécurité.
L’insécurité à nos frontières affecte le développement économique de nos pays. Le Sg à la Délégation générale de la Sûreté nationale, Victor Ndocki, en lieu et place du Dgsn Martin Mbarga Nguélé, a précisé que la criminalité transfrontalière est une préoccupation face à laquelle les gouvernements des Etats de la Ceeac ont entrepris d’apporter une réponse appropriée. Notamment à travers des conventions, l’entraide judiciaire dans le domaine de l’extradition, les différents accords de coopération en matière de police criminelle. On peut aussi citer le renforcement des positions des Etats au niveau des frontières terrestres. See more

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