Le Minac écrit les grandes lignes du Salon national du livre

Par Monica NKODO, Cameroon Tribune 21-11-2013

Jeudi à Yaoundé, Ama Tutu Muna a dévoilé les articulations de cet événement inédit.

 Comme la première page d’un roman déborde de la fraîcheur et de l’enthousiasme de son auteur, la première édition du Salon national du livre arbore la frénésie d’écrivains, d’éditeurs et autres acteurs du secteur. C’est donc un événement inédit que Yaoundé accueillera du 5 au 7 décembre prochain. Une grande communion autour du livre à laquelle sont invitées les 10 régions du pays, a tenu à préciser Ama Tutu Muna, hier lors du point de presse organisé au sein de son ministère, en présence de Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication
. Le Minac a ressorti les idées-maîtresses de ce Salon, prévu avant tout pour valoriser la culture du livre au Cameroun, mais aussi pour aider à la promotion des activités des professionnels du domaine. L’appel est lancé à tous ceux qui touchent de près à ce secteur (auteurs, imprimeurs, éditeurs, infographes, distributeurs, bibliothécaires, photographes…), qu’il soit en terre camerounaise ou de la diaspora. C’est pourquoi les représentants des principales associations professionnelles ont été intégrés dans le comité d’organisation.
Le thème du rendez-vous, « Le livre, instrument de paix et de développement », se marie bien avec la présence de professionnels venus de la Côte d’Ivoire, du Ghana et de l’Inde. D’après le Minac, d’autres délégations étrangères devront confirmer leur présence. A travers ce Salon, le Minac veut jouer sa partition dans la mise en œuvre de promotion gouvernementale de la lecture et du livre. Les plumes camerounaises auront une plateforme où étaler leur talent reconnu dans le continent et même au-delà. Pour preuve, des noms comme ceux de Francis Bebey, Mongo Béti, Ferdinand Oyono, entre autres ont été évoqués par le Minac, qui espère la participation de Léonora Miano, Prix Femina 2013>>>

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