Pourquoi les normes s’imposent aux Logements sociaux

 Par Josiane Tchakounté, Cameroon Tribune, 09-10-2013

Durabilité des investissements, maîtrise des coûts, protection du consommateur, les raisons sont multiples.

4 500. C’est le nombre de normes qu’il faudrait homologuer pour les bâtiments et travaux publics (Btp) au Cameroun. Ce secteur dans lequel on retrouve l’habitat social, devrait, de l’avis des experts, faire l’objet de plus d’attention en termes de sécurité. Au Cameroun, il existe déjà des normes rendues d’application obligatoire sur certains matériaux de construction à l’instar du ciment et du fer à béton. L’Agence des normes et de la qualité (Anor) envisage d’ici 2025, d’homologuer 12 000 normes, dont au moins 4 000 pour le seul domaine des Btp.
Ce travail déjà engagé, se poursuit avec l’homologation de 30 normes prioritaires dans le cadre du programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles. «L’homologation, c’est le principe qui voudrait qu’un organisme reconnaisse que telle norme ou telle procédure mise en place, correspond dans le fond et dans la forme à ce qui est prescrit à l’international et qui permet d’assurer au mieux la sécurité des utilisateurs », explique Denis Léonard Piedjou, expert qualité à l’Anor (secteur Btp).
C’est aujourd’hui que le Comité technique spécialisé-programme chinois (Cts-Pc) en charge de l’élaboration et de l’adoption desdites normes démarre ses activités. « Les 30 normes prioritaires sont des normes déjà validées à l’international et pour lesquelles un travail d’adaptation sera nécessaire pour leur homologation au niveau local », confie Denis Léonard Piedjou. Les normes à homologuer devront tenir compte de la typologie des habitations et du mode de vie des Camerounais.>>>

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